Il s’agit d’analyser les modalités de la compétition et d’en préciser le caractère plus ou moins agonistique. Il faut donc se pencher sur les pratiques sociales développées par les élites du haut Moyen Âge pour s’élever dans la hiérarchie et faire reconnaître leurs positions. On s’intéresse à tous les éléments qui entrent dans la compétition, aux liens d’amitié/inimitié qui structurent les groupes en compétition, ainsi qu’aux rituels. Par ailleurs, l’accent est mis sur l’interférence possible entre crises, renforcement de la compétition et instabilité sociale. Le VIe et le Xe siècles feront certainement l’objet d’une étude comparative.